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Enfants malades

UE 3 - Introduction

Travail # 1 - Proposer un outil pédagogique pour l'école à l'hôpital 

 

UE 2 - Cours d'approfondissement

Travail # 2 - Réflexions personnelles 

UE 3 - Introduction

Le cours sur les enfants malades m'a interpellé et beaucoup intéressé. Je me doutais bien qu'il devait

y avoir des solutions en place pour leur permettre de poursuivre leur scolarité. Cependant, je n'avais jamais exploré le sujet. J'ai découvert avec beaucoup d'intérêt ce qui se pratique. J'ai également pu constater que ce n'est pas un sujet facile, qu'il y a de nombreuses difficultés. 

Il y a la maladie, le traitement, la fatigue. Il y a également isolement social. C'est un élément dont je n'étais pas vraiment conscient. En effet, l'école occupe l'essentiel du temps d'un enfant. Lorsqu'il ne peut pas y aller, il est coupé de son environment,  de ses amis, de ses interactions sociales. Par son absence, il peut également perdre le fil du programme d'apprentissage de sa classe et lorsqu'il revient il risque d'être dépassé et de ne plus pouvoir suivre.  Cela ajoute de la difficulté au moments difficiles qu'il vit du fait de sa maladie.

 

Il y a de nombreuses choses à faire pour contribuer à une meilleure prise en charge de ces enfants. A mon sens, une grande partie des solutions se trouvent dans l'utilisation des nouvelles technologies. Je pense notamment à l'utilisation d'applications gratuites comme skype. Elles peuvent permettre à l'enfant de se connecter à se qui se passe dans sa classe. Il peut interagir avec ses camarades. Il peut recevoir des devoirs par email ou Facebook. Il peut demander des explications et agir avec son groupe, en temps réel, et à distance.

 

Dans le cadre du cours sur l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement  (TICE), il nous a été demandé de montrer comment un outil technologique peut être utilisé pour soutenir les apprentissages. Je me suis intéressé à Google Expeditions. Ce dispositif est très intéressant car il permet de partir en voyage scolaire sans se déplacer. Je pense qu'il est très utile pour n'importe quel enseignant. Dans le cas des enfants malades il l'est encore plus.

Pour en savoir plus, je vous propose de visionner le screencast que j'ai réalisé.

UE 2 - Cours d'approfondissement

Je pourrais faire un retour sur les visites que nous avons effectuées sur le terrain. Elles étaient inspirantes et il y aurait beaucoup à en dire. Je pourrais en parler mais je ne vais pas le faire. A la place, je préfère partager une idée.  Elle m’est venue au cours d’une visite dans un centre pédopsychiatrique.  Elle m’a fait l’effet de la pomme qui tombe sur la tête de Newton.

 

Depuis le début de l’année académique, j’ai souvent eu l’occasion de parler orthopédagogie avec des enseignantes que j’ai rencontrées. J’ai observé deux constantes. La plupart ne savent pas ce que le terme désigne et toutes se disent démunies pour détecter et prendre en main les enfants qui ont des difficultés. Elles ont toutes partagé de tristes récits d’élèves laissés au bord de la route car le groupe doit avancer. Elles m’ont parlé d’enfants avec autisme face auxquels les instituteurs sont perdus.

 

A l’heure où l’inclusion est le chemin le plus évident qui se trame… (impact de la pomme imminent) … il y a quelque chose d’important à entreprendre : former et informer les acteurs de terrain aux problématiques orthopédagogiques. 

Je ne suis pas en train de dire que rien n’existe. Mon propos est que nous devons et surtout nous pouvons aller plus loin. Nous avons les ingrédients sous la main à Defré et je pense que nous devrions en tirer parti.

 

La spécialisation en orthopédagogie qui est proposée est, me semble-t-il, un pas de géant dans ce sens. Le problème avec les géants est que leurs pas passent au-dessus de la tête de beaucoup gens, de beaucoup d’enseignants. La formation produit des orthopédagogues et c’est fondamental. Il y a urgence en la matière. Nous sommes bien d’accord.

 

Toutefois, l’ampleur du besoin me conduit à penser que nous devons aller plus loin et élargir la cible. Je pense que nous devons proposer des micromodules de formation (entre 2 et 4h) et des conférences (1h) à nos étudiants (hors section orthopédagogie) et aux enseignants dans les écoles. L’objectif doit être de les sensibiliser et de leur donner des outils concrets.

 

Pour les étudiants, ce type de format pourrait aisément être inséré dans les programmes. Il ne s’agit pas de retirer des cours pour les remplacer par des cours d’orthopédagogie. L’idée serait plutôt d’insérer des formats autres (conférences, ateliers) que des cours dans la grille horaire.


Pour les enseignants en fonction, il y a la formation continue. Je n’ai pas vraiment étudié la question mais sur base des échanges que j’ai eus avec des enseignants il y aurait des lacunes dans ce domaine. Des formations existent mais elles ne proposeraient pas d’outils concrets.

 

Je suis bien conscient de l’ampleur de la tâche. Si l’on considère la quantité de personnes à former, elle peut sembler immense, insurmontable. Heureusement le monde a changé. Nous sommes à l’heure du partage de l’information et du savoir. Les tutoriels et les vidéos font flores. Il y en a pour pratiquement du tous les sujets : réparer son vélo, faire du compostage, résoudre un problème informatique ou planter des choux de Bruxelles. Defré pourrait être producteur de conférences en ligne, de tutoriels et des webinaires pour le partage des informations et du savoir orthopédagogique.  

 

Nous pouvons et, j’ai envie de dire, nous devons en tirer parti.

 

Je ne peux taire ma frustration car c’est en toute fin d’année que j’en prends conscience. Quand je considère la masse travaux que nous avons réalisés, je me dis que toute cette énergie aurait pu être orientée un peu autrement. Nous aurions pu lui donner un peu plus de sens, une orientation, un petit supplément d’âme. Nous avons fait des recherches, des présentations et nous avons construit des outils. Je ne parle pas uniquement de moi. Nous parlons de toute une section mise au travail.

 

Une partie de ces travaux auraient pu avoir comme finalité d’être partagés, diffusés. Je ne dis pas que tous les travaux auraient pu être diffusés car ils sont de qualité variable. Je ne dis pas que nous aurions pu couvrir la totalité des besoins mais nous aurions pu poser les premières pierres.

 

Il me plait d’imaginer un projet auquel chaque génération d’étudiants vient ajouter sa couche, sa contribution. Il me plait d’imaginer une section toute entière investie d’une mission. Je n’ai pas encore réfléchi à cette idée dans tous ces détails mais je pense qu’il y a quelque chose d’important à explorer dans cette direction.

Travaux
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